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Marcher avec Cécile, c’est s’arrêter souvent,

Souvent prendre le temps.

On dirait qu’elle prend le temps d’être regardée par son sujet, alors

Ils discutent, échangent, partagent débattent.

Je ne sais pas ce qu’ils se disent dans leurs silences.

Elle n’en rapporte que la poésie d’une rencontre,

L’intime d’un regard

Qui en dit bien plus long que des mots

Carlos Bustamante

Il y a des murs qui dévoilent des paysages, il y a des voiles et de fines opacités qui laissent transparaître la vie, la lumière et le mouvement.

Peut-être serait-ce cette relation intime des contraires qui traverse le travail photographique de Cécile de Borman ? Intuitivement, au grès de ses déplacements, elle trace un chemin errant dans la poétique des espaces. Trouver de l’espace dans l’inerte et capter pudiquement la vie dans sa traversée fugace, serait-ce un sillon parmi d’autres que Cécile aime à arpenter ?

                                     Anne-Esther Henao, historienne de l'art

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